Il existe plusieurs moyens pour réaliser l'isolation thermique d'un mur:
- isolation intérieure et cloison de doublage (solution la plus répandue, réduction de l'espace intérieur, ponts thermiques à traiter),
- isolation extérieure et bardage (épaisseur d'isolant en général plus faible, solution souvent plus coûteuse),
- mur réalisé en matériaux isolants (béton cellulaire, brique de chanvre, brique de terre cuite...).
On choisira cette dernière solution si les dépenses de chauffage sont importantes car l'isolation obtenue est forte. En effet cette solution a l'avantage majeur de supprimer la plupart des ponts thermiques (abouts de planchers,...) Cette solution peut donner l'impression d'être plus chère qu'une solution avec isolation intérieure à la construction, toutefois lorsque l'on compare le coût d'un mur monolithique de béton cellulaire ou de briques monomur à celui d'un parpaing additionné d'un isolant et d'une plaque de plâtre, le coût est sensiblement le même.
Une isolation extérieure est intéressante car elle n'empiète pas sur le domaine habitable. Son épaisseur, donc son efficacité, ne peut guère dépasser 15 cm mais elle supprime facilement les ponts thermiques sauf au niveau des fondations (10 cm d'un isolant extérieur equivaut à 20 à 25 cm du même isolant intérieur). On l'utilise principalement en rénovation.
C'est l'isolation intérieure, c'est-à-dire placée contre la face intérieure du mur, qui est la plus commune. Elle a l'avantage (qui est aussi un inconvénient dans certains cas) de ne pas présenter d'inertie thermique. La qualité d'une isolation intérieure peut diminuer avec le temps (tassement des laines derrières les plaques de plâtre, trous de souris dans le polystyrène, etc..)